78 jeunes expriment leurs futurs à travers la peinture
mai 10, 2019[EIRENE] Ensemble pour la paix 2015 – 2018
mai 29, 2019La paix cette bonne chose à accomplir
Je suis AMANI KASAMA MOISE, je proviens d’une famille modeste de sept enfants dont trois filles et quatre garçons. Ma famille n’est pas épargnée de conditions sociales qui frappent le pays entier et la province du Sud-Kivu en particulier ; et jusque-là, les politiques n’arrivent pas à imprimer un bon mode de gestion pour que tout le monde s’y retrouve. Depuis longtemps ma famille connait des problèmes d’ordre social à l’occurrence la scolarisation des enfants. Les conflits se font entendre ; mais petit à petit nous parvenons à les résoudre pacifiquement bien que nous ne soyons pas chaque fois bien compris par tout monde surtout les victimes des conflits et violences (les sœurs qui n’ont pas étudié faute de moyens).
J’ai étudiais à l’institut du Plateau Médical, et la situation de mon école ne laissait pas à désirer, du fait que les écoles de la province soient la cible de plusieurs problèmes causant des sit-in par les parents, réclamant la suppression de la prime (source des conflits et des violences) ainsi que d’autres frais illégaux. La paix à l’école était devenue presque ou quasi impossible. En outre, des conflits intercommunautaires et mêmes tribaux et certains faits et phénomènes sociaux étaient aussi au répertoriés entre autres le phénomène enfant de la rue etc.
Telle est la situation dans laquelle j’ai passé mes études secondaires jusqu’à ce que je vais avoir la chance de faire partie d’une équipe qui devait participer à une formation sur la Paix.
Tellement que pour moi c’était une chose intéressante, je n’ai pas eu le goût de l’abandonner. Etant Chrétien, certains passage de la Bible tels que : « Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles. » (Proverbes 17 :1) et d’autres m’ont trop édifié et j’étais engagé à faire la paix dans notre école. C’est ainsi que j’ai préféré dire que ‘’ La paix, cette bonne chose à accomplir ‘’ pour dire en d’autres termes que c’est une bonne affaire.
Pour arriver à faire la paix au niveau de notre école, il fallait créer une structure appelée club de paix que moi-même je chapotais. Cette structure nous a aidé à l’Institut du Plateau Médical, mon école, à asseoir tant soit peu le climat de paix travers la cellule de prévention des conflits, celle de transformation pacifique des conflits dans laquelle j’œuvrais et celle de promotion de la culture de paix.
Le club de paix m’a transformé et a fait de moi une personne autre, caractérisée par le respect de droit de l’homme, la justice, la dignité et l’égalité ; à partir de grands piliers de la paix, la justice, la vérité, la tolérance et la réconciliation. Tout ceci à travers toutes les formations reçues sur l’éducation à la paix et la transformation pacifique de conflit en milieu scolaire et parascolaire et sur la prévention des violences dans les milieux scolaires et parascolaires.