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L’approche « Do no Harm »: Impact sur les partenaires et les bénéficiaires

Mme E. Gbellay Harris est responsable de la planification, du suivi et de l’évaluation du Programme de guérison des traumatismes et de réconciliation des Églises luthériennes au Libéria (LCL-THRP), une organisation partenaire du réseau du Service civil pour la paix au Libéria (Civil Peace Service Liberia Network). Le LCL-THRP propose une réhabilitation psychosociale et d’autres interventions aux migrants de retour, aux toxicomanes et à leurs familles dans diverses communautés du Liberia. Mme Harris a participé aux formations « Do No Harm » au Liberia, organisées par Bread for the World et Civil Peace Service.

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Mme Gbellay Harris

Elle travaille dans des environnements sensibles aux conflits, qui incluent les hommes, les femmes et les enfants handicapés, marginalisés et vulnérables. Elle affirme que la formation l’aide à travailler avec ses groupes cibles. Mme Harris travaille également dans le domaine de la consolidation de la paix, de l’aide aux victimes de traumatismes et de la défense des droits. Elle affirme que les connaissances acquises sur l’approche « Ne pas nuire » l’ont bien préparée à s’engager avec les communautés, les partenaires et les parties prenantes, en veillant à ce qu’elle et ses collègues puissent identifier les effets négatifs ou positifs involontaires des interventions humanitaires et de développement, en cas de conflit ou de risque de conflit, tout en s’efforçant d’atteindre leurs objectifs et de prévenir une escalade de la violence, et en veillant à ce que le but du programme reste un objectif humanitaire ou de développement.

Ses responsabilités professionnelles, dit-elle, « sont la supervision sur le terrain, le maintien de l’harmonie entre les membres du personnel, le suivi des activités prévues et imprévues afin d’éviter de contribuer à l’instabilité ou à la violence dans leurs communautés et leurs environnements de travail, ainsi que dans d’autres contextes, la formation au renforcement des capacités des hommes et des femmes, des jeunes, des groupes de personnes souffrant de handicaps physiques (CPGP), afin de maintenir la paix entre tous ».

Les trois principaux piliers du LCL-THRP sont le conseil psychosocial, la consolidation de la paix et la défense des droits, ce qui implique des réunions de dialogue en mairie, des formations, des supports visuels et une sensibilisation dans les communautés, des discussions en cercle et des engagements avec les communautés afin de maintenir la paix et d’éviter la violence.

Mme Harris précise que « la formation « Do No Harm » est primordiale dans toutes les professions et qu’elle sera donc appliquée dans tous les domaines de la résolution des conflits ».

Elle ajoute que l’outil de formation « Do No Harm » sera utilisé pour l’aider à analyser son travail dans les projets sensibles aux conflits et dans la planification et la mise en œuvre des programmes dans les zones de projet du LCL-THRP.

Elle rappelle que fin 2023, avant les élections d’octobre au Libéria, le programme de guérison des traumatismes et de réconciliation de l’Église luthérienne a engagé les groupes vulnérables, les acteurs politiques et les médias à travers la formation, la sensibilisation et l’éducation des électeurs dans les communautés sur les élections libres et violentes, le rôle des médias dans l’information sur les élections.

Au cours de ces engagements, Mme Harris a rappelé qu’elle et son équipe ont organisé un atelier avec des journalistes libériens sur leurs rôles et responsabilités dans la diffusion de l’information avant, pendant et après les élections de 2023 au Libéria, en utilisant l’approche « Do No Harm » (ne pas nuire). Elle affirme que la formation « Do No Harm » l’a préparée à s’engager avec les médias sur les éléments essentiels d’un reportage précis, en utilisant l’approche « Do No Harm ».

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Le Dr. Rolf Grafe remet un certificat à l’issue de la formation

Nos engagements avec les médias ont fourni le forum pour créer une prise de conscience que tout en mettant en œuvre des programmes dans une période et un environnement sensibles aux conflits (élections de 2023 au Libéria), il était important d’avoir un impact positif sur la population par le biais de leurs reportages et de veiller à ce qu’il n’y ait pas de conflit ou de violence pendant les élections ».

Elle décrit la formation comme étant très utile dans tous les contextes et toutes les professions. « Elle a un impact, elle permet d’acquérir des connaissances, elle est créative et, surtout, elle est utilisée comme un outil sensible pour identifier les connecteurs et les diviseurs.

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