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Recherche – action sur l’Education à la paix : que retenir de la restitution publique desdits travaux ?

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Ce Mercredi 06 décembre 2023 au campus de l’Université Protestante d’Afrique Centrale, s’est tenu, sous le parrainage du Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique du Cameroun, l’atelier de restitution des travaux de recherche sur l’éducation à la paix menés par les dix-sept partenaires Cameroun du SCP/PplM avec pour maitre d’œuvre l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC).

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L’Université Protestante d’Afrique Centrale, qui accueillait l’évènement s’est vue envahir d’un parterre de prestigieux invités dont certains venant des organisations partenaires du Service Civil pour la Paix de Pain pour le Monde (17), de la GIZ, d’AGIAMONDO, de quelques universités du Cameroun, de la communauté musulmane, d’autres du Ministère de la Jeunesse, du Conseil national de la jeunesse, de la société civile, des organisations de part et d’autre de la ville de Yaoundé et du Cameroun en général. C’était un moment pour l’Eglise Evangélique du Cameroun, porteur du projet depuis 2021, de marquer une fois de plus son engagement à cette noble mission de recherche constante de la paix dans son milieu jeune.

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L’occasion s’est également prêtée aux remerciements de toutes les parties prenantes à ce projet, en l’occurrence les coordinateurs qui l’ont mené à bien, les partenaires pour leur forte implication. Les discours allaient dans le sens des encouragements au maintien de cette dynamique et l’implication de tous à cette initiative de lutte contre les violences, les discours de haine afin de maintenir la paix par tous les moyens possibles. Le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, parrain de la cérémonie et vers qui le plaidoyer en faveur d’une systématisation de la paix en milieu jeune a été porté, n’a d’ailleurs eu de cesse de marteler les vœux du Président de la République du Cameroun, mendiant de la paix de voir son pays rayonner de paix. Ainsi ce plaidoyer sera soumis à l’attention de la haute hiérarchie qui, par ailleurs mène déjà par les mesures d’accompagnement du gouvernement et à travers les différentes structures mises en place par le Ministère de la jeunesse, un certain nombre d’initiatives en vue de matérialiser ces politiques publiques d’éducation à la citoyenneté (programme réamorce, débat en ligne à travers les e-campagne et les actions d’une jeunesse digitale volontaire …).

Au sortir de cet atelier de restitution publique d’une synergie d’action menées par ces partenaires à travers la documentation et la recherche empirique des causes des violences en milieu jeune, il est à retenir que plusieurs éléments entrent en jeu dans la manifestation des violences auprès de cette cible jeune.

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On peut faire ressortir entre autres : la précarité financière, les codes sociaux et les stigmatisations, le milieu éducatif, la consommation des stupéfiants…. Étant donné que cette violence s’exerce dans plusieurs milieux sociaux, les mesures pour l’amoindrir passent par les actions en famille, en communauté, par les mesures d’accompagnement de l’Etat, notamment le système éducatif et la sensibilisation. Néanmoins, ces mesures restent insuffisantes car ne touchent pas le cœur des jeunes qui souhaiteraient des mesures incitatives à travers l’autonomisation financière. Les actions suivantes sont proposées en guise de recommandation :

  • Une implication de tous à la lutte contre les violences et les discours de haine ;
  • Une priorisation des stratégies d’accompagnement des jeunes vers l’autonomisation financière par l’entrepreneuriat ;
  • Une accentuation des activités de la société civile et surtout une synergie de leurs actions ;
  • La mise en place des cadres d’échange intergénérationnels ;
  • Un contrôle systématique des contenus visuels et digitaux mis à la disposition des jeunes ;
  • L’instauration d’une meilleure gouvernance et une justice sociale ;
  • L’institutionnalisation de l’éducation à la paix dans le système éducatif national.

Christelle Otto

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