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Construire la Paix : La jeunesse au coeur du travail pour la paix

Introduction

Construire la paix, c’est envisager un futur paisible, c’est penser un meilleure vivre ensemble entre les peuples d’une communauté, c’est lancer des processus qui abordent les sources de conflit, l’analyse des griefs du passé et mettent en œuvre des actions pour plus de stabilité et de justice. Peut on construire l’avenir en ignorant la jeunesse ? Cette brochure tourne autour du rôle de cette jeunesse africaine dans le travail de paix, des obstacles et des potentialités.

Les jeunes se retrouvent très souvent au centre des conflits, soit comme acteurs désespérés de violence, soit comme faire-valoir de tel ou tel manipulateur avide de pouvoir, soit comme miliciens cherchant la survie économique. Nous vivons dans un contexte qui promeut la vio- lence. Les inégalités dans la société, les discriminations, le tribalisme, le racisme, la peur et l’hostilité vis à vis de certains groupes sont des fac- teurs qui menacent la paix.

Les réseaux SCP en Afrique mettent un accent particulier sur le tra – vail avec les jeunes. C’est ainsi que vous avez déjà pu lire des articles sur le travail de paix de et avec les jeunes dans d’autres publications de la série « Construire la Paix ».

Construire la Paix : La jeunesse au coeur du travail pour la paix

Flaubert Djateng,
Christiane Kayser – Bafoussam,
Berlin,
décembre 2013

Ce qui nous a le plus impressionné dans les contributions à cette publication ce sont les initiatives courageuses et créatrices et le rôle central qu’y jouent l’expression artistique et la culture, pour être plus précis la multiplicité des cultures. Les forces et défis de la multiculturalité du travail du Service Civil pour la Paix est illustrée de façon riche dans l’éventail des articles.

Nous finalisons cette brochure au moment où le grand Madiba, Nel- son Mandela, vient de nous quitter, Flaubert Djateng reprend le par- cours de cette icône de la révolte constructrice pour (re)construire un itinéraire pour la jeunesse africaine. Nous avons repris des extraits d’une conférence de Dapo Oyewole sur les défis du travail de paix et de développement avec et par les jeunes Africains. Christiane Kayser réfléchit sur les obstacles, mais aussi les opportunités que rencontrent les jeunes pour prendre leur place dans le monde globalisé du 21e siècle. Des extraits d’une interview avec le chercheur camerounais Achille Mbembe sur l’avenir de l’Afrique complètent cette partie.

Comme toujours nous avons mis l’accent sur les expériences concrètes du travail autour du Service Civil pour la Paix dans les divers pays afri- cains. Cette fois-ci nous avons des contributions de la RD Congo, du Rwanda, du Burundi, de la Sierra Leone et du Cameroun par des au- teurs travaillant dans le cadre des programmes appuyés par Pain pour le Monde, l’AGEH et Eirene. Desiree Lwambo, Jackson Batumike, Florian Nickel et Béla Bisom nous présentent deux expériences transfronta lières passionnantes qui facilitent l’expression des jeunes et luttent contre les préjugés dans les pays des Grands Lacs secoués par les haines et les exclusions.

Silvia Stroh et Claus Schrowange partagent leurs aventures avec l’instrument théâtre au Cameroun et dans les Grands Lacs : ils ont pu thématiser les problèmes sociétaux et faire un travail de conscientisation de longue haleine. Les expériences du travail culturel avec et pour les jeunes en Sierra Leone sont décrites par Malick Sy Konaré, Julia Krojer et Eustace U. Vin-Bah dans leurs articles sur les clubs des jeunes des Freetong Players et le feuilleton radio Konkoroma. Maurizio Guerrazzi nous permet un regard sur le travail intertribal de paix d’un groupe de jeunes dans la région de Douala, tandis que le jeune Camerounais Salif Mforain Mouassie réfléchit aux formes d’organisation et d’association des jeunes comme les clubs scolaires en tant qu’instruments de socialisation.

Enfin Agnes Sander, qui continue de s’engager pour la paix en Allemagne après trois années de travail au Cameroun, montre comment un film sur les jeunes Camerounais peut changer la perception des jeunes Allemands. Nous remercions les auteurs qui ont accepté de partager les leçons et les acquis de leur travail. Nous espérons que cela pourra inspirer les lecteurs et que nous pourrons continuer de dialogue entre jeunes et vieux, femmes et hommes, Africains de différents pays, ainsi que’entre Européens et Africains.

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