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En République Démocratique du Congo, une ONG de droit de l’homme hausse le ton

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime sa profonde désapprobation aux conditions infrahumaines dans lesquelles vivent des milliers de femmes allaitantes et enfants malnutris dans des territoires post-conflits. Elle s’inquiète aussi des milliers de déplacés internes abandonnés à leur triste sort sans une prise en charge totale et adéquate de la part du gouvernement.

Ces vulnérables ont fui les conflits opposant des miliciens  « Kamuina Nsapu » aux forces de sécurité gouvernementales dans la province du Kasaï précisément dans les territoires de Dibaya, Dimbelenge, Kazumba.

En outre, dans la province du Sud-Kivu, des milliers de déplacés internes vivent dans des conditions extrêmement précaires à Uvira et à Fizi, après avoir fui des atrocités provoquées par des violences armées intercommunautaires.

Pour la VSV, « il est étonnant que le gouvernement du Congo ne soit pas parvenu depuis lors à prendre totalement en charge les déplacés internes alors qu’il avait refusé de participer à la Conférence Internationale des Donateurs organisée en avril 2018, à Genève ».

Le  VSV a demandé:

  1. Au Gouvernement Congolais de prendre effectivement en charge les déplacés internes, d’améliorer sur terrain leurs conditions de vie et mettre en place une Commission indépendante pour le suivi et la gestion de fonds décaissés et de stocks.
  2. A l’Assemblée Nationale d’interpeller le premier ministre relativement à la situation de crise humanitaire en RDCongo afin de dégager des pistes de solutions adéquates et durables, en vue de remédier à la situation.

Il convient de rappeler qu’en 2017, deux experts de Nations-Unies, Zaida Catalan et Michael Sharp ont été tués au Kasaï-Central alors qu’ils enquêtaient sur les abus des droits de l’homme suite aux violences qui y ont éclaté en août 2016 faisant de nombreuses victimes.

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