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La JIP est un moment de réflexion et de planification des actions pour la promotion de la paix et de ses idéaux ; un moment de réflexion sur les défis à relever pour venir à bout des maux de toute sorte qui minent nos familles et nos communautés : exclusion, fragmentation, tribalisme, corruption, xénophobie…. Même si depuis 42 ans que les Nations Unies ont initié cette action, les conflits ne cessent de croître, il est important de noter que les actions pour la paix doivent être permanentes, un impératif pour les sociétés actuelles comme le disait le SG de l’ONU : « jamais notre monde n’a eu autant besoin de Paix ».La particularité de cette année réside dans la volonté d’impliquer davantage les citoyens du monde dans le processus de construction de la Paix : « Actions en faveur de la paix : nos ambitions pour les #ObjectifsMondiaux ».
Le Service Civil pour la Paix qui accompagne la mise en œuvre de ces activités privilégie les initiatives et les actions d’apaisement et de dialogue pour construire la paix. Cette méthode est d’autant plus nécessaire dans notre département qui vit dans un contexte permanent de conflit latent. Pour effectivement impliquer le maximum de personnes dans ce chantier de la construction de paix, APADER a travaillé localement sur le thème « Les actions locales en faveur de la paix : lutte contre l’exclusion, la fragmentation et les violences ».
Dans l’arrondissement de Bazou, toutes les couches de la population étaient impliquées dans la conférence qui a eu lieu le 21 septembre 2023 à la case communautaire: les premiers destinataires de l’activité étaient les élèves, les enseignants et les parents engagés membres de l’antenne locale de l’Observatoire pour la Paix Durable (OPD), mais étaient invités et représentés aussi les autorités administratives, les élus locaux, les Madjong[1], les autorités religieuses (catholique et protestants), des représentants des organisations de jeunesse, les associations des femmes.
Des intervenants ont échangé avec les participants et les élèves en particulier sur la définition de la Paix et les types de paix, ils ont essayé d’identifier les maux qui menacent la paix dans nos communautés et les mécanismes au niveau individuel, privé et étatique, existants dans le sens de la restaurer. Les échanges se sont terminés par les engagements individuels pris par les participants pour la restauration ou la pérennisation de la paix dans leur environnement immédiat de vie. La remise des prix aux élèves compositeurs des meilleurs poèmes sur la paix a solennellement clôturé l’après-midi.
On peut retenir in fine que la paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais qu’elle est un état d’esprit. Plus encore, celle que nous devons rechercher n’est pas celle des braves, mais la paix positive qui commence dans les cœurs et qui rime avec l’amour, l’harmonie, l’entraide, la justice…
Nous ressortons de cette édition assez sereins car les résultats attendus ont été effectivement atteints :
- Les citoyens se sont engagés à mener des actions individuelles et communes pour garantir une vie paisible dans leurs communautés,
- Les jeunes se sont engagés à la promotion de la paix à travers la formulation des messages de paix
Si ces engagements tiennent effectivement, nous ne sommes pas loin d’espérer vivre dans un monde idéal !
Quelques images :
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Association de quartier avec un grand pouvoir de décision, rendant compte à la chefferie supérieure ↑