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Les délégués de la Société civile d’Afrique centrale se concertent à Lubumbashi

Une vingtaine de délégués de la Société civile des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont participé, les 29 et 30 septembre et 1er octobre 2010 à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, à l’atelier sur la consolidation de la paix en République démocratique du Congo.

L’objectif de ces assises consistait à renforcer les connaissances des participants dans la prévention et la gestion des conflits en vue d’une lutte concertée contre la pauvreté dans la région.

Les participants provenaient tous des pays africains qui ont connu des conflits armés : Tchad, Cameroun, Rwanda, Burundi, Gabon, République centrafricaine, Angola et RDC. Chacun de ces pays est appelé à partager son expérience sur les conflits vécus et les méthodes appliquées pour le retour de la paix.

Cela devait permettre aux Congolais présents à ces assises de tirer une leçon en vue de la résolution des conflits armés qui perdurent dans l’Est de la RDC.

Il ne s’est pas agit d’exclure les partis politiques dans la résolution des conflits, mais d’amener les organisations de la Société civile à une participation active et effective dans la prévention et la gestion des conflits en Afrique centrale.

De cette rencontre de Lubumbashi découleront les stratégies communes de lutte contre la pauvreté dans la sous- région, car il n’y a pas de développement sans paix, selon les responsables du Projet de renforcement des capacités des organisations de la Société civile dans la prévention et la gestion des conflits en Afrique centrale (Pregesco).

A l’issue de ces assises de trois jours, les participants devaient disposer des outils et approches en matière de consolidation de la paix, selon le souhait de la Pregesco, qui organisait ces travaux en partenariat avec la Monusco.

Ces assises se tiennent à un moment capitale où dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu font face à un phénomène scandaleux de viols commis par les groupes armés et les hutu rwandais, des FDLR. Ce phénomène décrié par l’ensemble de la communauté internationale est devenu une arme terrible pour les rebelles rwandais et leurs complices congolais. La présence de ces hors-la-loi ne justifie comme le déplorent toutes les sources, l’exploitation et la vente illicites des ressources minières et forestières de la RDC.

Source : KongoTimes.info

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