L'APPROCHE DO NO HARM
Travailler dans les conflits
Les organisations qui travaillent dans une situation de tensions ou de conflits violents doivent tenir compte de cet aspect lorsqu’elles planifient leur intervention. Les agences humanitaires et de développement doivent s’assurer que leurs interventions n’ont pas d’effets négatifs sur les relations locales lorsqu’elles fournissent leur assistance, et doivent donc veiller à appliquer l’approche « Ne pas Nuire » dans la programmation. Cette approche pourrait au moins assurer que les activités ne vont pas exacerber les tensions ou alimenter les conflits, mais plutôt aider les gens à se désengager de la violence qui les entoure, même si la construction de la paix n’est pas l’objectif explicite. Pour les organisations de paix, l’approche « Ne pas Nuire » est également pertinente, en particulier lorsque des projets dont l’objectif général est lié à la paix et à la justice sont mis en œuvre dans des contextes de conflits entre groupes. Dans de tels cas, des activités spécifiques devront être ajustées en fonction des détails de ces contextes.
Les organisations membres du Service Civil pour la Paix au Cameroun, au Congo, au Liberia et en Sierra Leone ont toutes été sensibilisées au concept « Ne pas Nuire », et plusieurs personnes ont reçu une qualification supplémentaire afin de devenir des formateurs « Ne pas Nuire ».
Une description détaillée de l’approche « Ne pas Nuire » peut être téléchargée ici.
Pour plus d’informations, consultez le site web www.donoharm.info
Les premiers formateurs « Ne pas nuire » dans le réseau SCP
Les capacités pour la formation sur l’approche « Ne pas Nuire » sont maintenant également disponibles au sein des organisations partenaires elles-mêmes. Quelques candidats des quatre pays ont suivi une formation de formateurs intensive de deux semaines au Kenya, où ils ont non seulement tout appris sur l’approche elle-même, mais aussi sur les techniques de facilitation, les différents formats de formation et l’application de la programmation sensible aux conflits dans la pratique. La formation comprenait également un atelier animé par les nouveaux formateurs eux-mêmes pour des participants d’organisations de développement kenyanes. Entre-temps, les nouveaux formateurs ont également facilité des ateliers dans leur pays d’origine. Voici les noms des formateurs locaux :
Cameroun : Ntui Oben, Makarios Fandio et Ngalle Nelson
RD Congo : David Kiseke et Maphie Tosha
Libéria : Samuel Darpolor et Sartu Doe
Sierra Leone : Pious Mannah, Salamatu Conteh, Abdulai Kamara et Aminata Massaquoi