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Pourquoi nous battre ?

Le Collectif des Radios et Télévisions du Nord Kivu, (CORACON) a organisé un concours à l’intention des femmes journalistes de ses radios membres. Ces professionnelles des médias ont fait des recherches sur le terrain sur base des conflits vécus dans leurs milieux.

Le Nord-Kivu est l’une des provinces de la République Démocratique du Congo, (RDC). Celle-ci est composée par 6 territoires à savoir : Beni, Lubero, Masisi,  Nyiragongo, Rutshuru et Walikale. Elle comprend les villes suivantes Beni, Butembo et Goma.

Les 6 lauréates du concours qui ont produit des magazines vivent dans des entités différentes. Voici les sujets qui ont constitué leurs émissions.

  • La faible représentation des femmes politiques aux élections de 2018 dans la ville de Goma,
  • La cohabitation difficile entre les bantous et les pygmées à Oicha en Territoire de Beni,
  • Le manque d’espace à Nyiragongo suite à la pression démographique en ville de Goma crée le questionnement sur les vraies limites du Parc National des Virunga dans ce territoire,
  • Le conflit de succession de chefs coutumiers  en territoire de Nyiragongo et
  • Le conflit foncier lié à la distribution des terres dans le Rutshuru.

Après la diffusion de ces magazines dans leurs radios respectives, les auditeurs et internautes ont  donné leurs points de vue dont voici quelques-uns :

Ils réagissent à cette thématique : ‘’Le manque d’espace à Nyiragongo suite à la pression démographique en ville de Goma crée le questionnement sur les vraies limites du parc national des Virunga dans ce territoire’’

Biruru Pascal Pasco’s, habitant de Goma : « Cette question étant tributaire de plusieurs faits que seul le gouvernement peut réglementer en promulgant des lois réglementant la vie dans la société. Par exemple interdire une personne de détenir autant de mètres à lui celle. Car il est inconcevable qu’une personne morale ou physique soit-elle d’acheter tout un quartier ou avenu parce que tout simplement elle a l’argent. »

Arcel Katughuta, habitant de Goma : «  Il faut aider ceux de l’intérieur car ils viennent à Goma fuyant l’insécurité : la barbarie, kidnapping, tuerie, Ebola… D’où les sécuriser. »

Alain Mpaswe Kalekuzi, habitant de Goma : « Il faut par contre aller vers Sake pas dans le parc de virunga et notre ville est mal située car elle est étouffée par Nyiragongo qui le bloque de s’étendre. Si non les villages comme Kiziba, Ngangi, Bugamba et autres devraient être une réserve de la ville de Goma. »

Olivier Kulemba, habitant de Goma : « Salut ma radio, la ville est placée dans un faux endroit, ni le nord et, l’ouest (saké) trop mal limitée, en bref la ville nécessite une partie du territoire de Nyiragongo,dela part de Kulemba décision. »

Gentil Sonny Mulume Zh, habitant de Goma : «  Il faut que la perspective de rendre Nyiragongo une commune de la ville de Goma soit opérationnalisée. Cela va résoudre tant soit peu cette problématique! »

Kambale Ismaël Suman, habitant de Goma : « Dommage pour eux, exemple ici chez nous à vitshumbi l’ICCN veut construire un mur électrique pour séparer le parc et la population. S’ils appliquent cette méthode ça sera mieux. »

Voici les opinions des auditeurs face à ce sujet : ‘’ La cohabitation difficile entre les bantous et les pygmées à Oicha en territoire de Beni.’’

Parler sur les conflits

Kizito, habitant de Oicha : « Je suis content de ce magazine réalisé dans le cadre du conflit qui oppose la population bantoue cultivatrice et les pygmées. J’apprécie ce magazine, je souhaite que le journaliste fasse aussi d’autres sujets sur les conflits à Oicha et environs. Exemple, les conflits coutumiers, les conflits qui opposent les populations riveraines du parc de Virunga à Mutwanga et l’ICCN. »

Dasise, habitant de Oicha : « C’est un magazine instructif. A la prochaine, il faut parler de la problématique de l’eau à Oicha. L’eau est très rare ici chez nous. »

Solange, habitant de Oicha : « Cette émission m’a beaucoup instruite parce que nous avions été victime dans notre champ du côté Mamové. Il faut que ce genre d’émission soit diffusée régulièrement. »

La faible représentation des femmes politiques aux élections de 2018 dans la ville de Goma, est le sujet qui a suscité le débat entre le journaliste et les auditeurs.

Yvette, habitant de Goma : « Les femmes ont une insuffisance économique ce qui fait à ce que la femme n’arrive pas à battre campagne comme il faut. »

Laurent, habitant de Goma : « L’argent n’est rien que la femme fournisse des efforts qu’elles ne cherchent pas encor à postuler toutes mais chercher les représentantes. »

La paresse s’observe

Olivier, habitant de Goma : « Les femmes affichent une certaine paresse faces aux actions des plaidoyers contrairement aux hommes à qui les gaz de la police sont jetés afin de le décourager à mener leur lutte. »

Neema Bikailwira, habitant de Goma : «  Que les femmes votent leurs collègues femmes par ce que même dans nos ménages c’est la femme qui connait mieux les difficultés de son entourage que l’homme. N’est pas voté pour une femme, c’est continuer à être complice de la souffrance de la société

Gédéon Muhindo, habitant de Goma : « Lui a d’abord félicité les femmes de ce courage-là. Qu’elle ne se décourage pas qu’elles continuent avec la lutte un jour ça payera.Que les femmes n’attendent pas les élections pour penser aux médias par des émissions qu’elles le fassent d’une façon ordinaire. »

Kashira Prospère, habitant de Goma : « Selon lui, les hommes et les femmes  ont tous des capacités, choisir une femme c’est normal ne cherchons pas à mystifier cette affaire. »

Le conflit de succession de chefs coutumiers  en territoire de Nyiragongo, voici les réactions des auditeurs :

Légitime et légal

Jérémie, habitant de Goma : « Dans toute situation, il faut connaître deux choses, la légitimité et la légalité. Que celui qui n’est pas légal laisse la place à celui qui l’est. »

Aline, habitant de Goma : « Qu’ils organisent les élections pour que nous puissions voter l’un d’eux. »

Mukulu Wabandu, habitant de Goma : « Que le chef coutumier intérimaire cède le trône au fils du défunt chef du groupement Bukumu par ce que la succession se fait du père au fils et ainsi de suite. Que la population de Nyiragongo garde son mal en patience car  la vérité  sera connue de tous. »

Gracias MWANZA

 

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