Emmanuel Francis Njifenji, AJP-CEDES : comité d’action de prévention des violences sur le genre et éducation à la paix
juin 18, 2023
Dadai Catherine Epse Kolyang Directrice du SAARE TABI-THA, Centre de Promotion Sociale des Filles de Maroua
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Nadège Ngouegni de Doual’Art : l’art en faveur de la cohésion sociale

Pouvez-vous nous présenter votre organisation et les actions que vous menez au quotidien pour le maintien de la paix ?

Bonjour !

Je suis Ngouegni Nadège, je travaille comme médiatrice socio culturel à l’espace Doual’ Art qui est un centre contemporain créé en 1991 par la princesse Maryline Douala Manga Bell arrière-petite-fille de Rudolph Douala Manga Bell et de regretté mémoire Didier Schaub.

 Doual’ Art œuvre beaucoup plus en tant que centre d’art contemporain, a faire de l’art un instrument de lutte en faveur de la cohésion sociale. Ceci à travers différents projets au programme ou activités qui sont portés par l’organisation et le soutien d’organismes étrangers en faveur de la cohésion sociale au niveau du Cameroun. Ce sont des activités qui permettent de créer des espaces, des lieux de rencontre donc des plates-formes de rencontre d’échanges, de libération de la parole de mise en perspective ou alors de représentation de soi. C’est par exemple des activités d’animation autour des expositions à thème qui sont organisés, c’est soit des talk ou des discussions sur des thématiques bien précises qui sont souvent des sujets d’actualité.  Par exemple la dernière exposition en date, l’avant dernière avant celle qui est présentée en ce moment, était une exposition qui parlait des traumatismes subis par les femmes d’une part et également des traumatismes subis par la nature du fait de l’action de l’homme, donc une sorte d’interpellation sur des faits très courants dans notre société, mais dont on a l’impression qu’ils passent inaperçus, que ce soit au niveau de la famille ou au niveau de la société. Même si on en parle, on a l’impression que vraiment on ne s’attarde pas beaucoup en profondeur, on ne va pas au-delà du simple fait d’en parler simplement à l’occasion peut être de la journée de la femme, des violences basées sur le genre… Mais après quoi, il y a des personnes qui sont vraiment dans des conditions assez difficiles qui ont du mal à prendre plaisir, à vivre, à se mettre en perspective, du fait de ce traumatisme-là. Nous avons en ce moment, une exposition en cours qui parle de patrimoine et pouvoir, ce sont des sujets d’actualité et justement parlant de patrimoine et pouvoir c’est une interrogation sur le type et la nature d’héritage que notre société veut léguer aux générations futures. Quel type d’héritage est-ce que un héritage positif ? Un héritage négatif ? Au regard de tout ce qui se fait dans notre société aujourd’hui et qui contribue plutôt à l’exposer, la conduire vers un chao total. Nous avons également un festival international d’art public qui est l’occasion pour nous d’aborder des questions d’actualité c’est le Salon urbain de Douala. On a eu avec ce salon, des thématiques comme la place de l’humain, ça s’était en 2017 ou on a revisité à partir des sous thèmes, qu’elle était véritablement la place accordée à tout camerounais dans notre société aujourd’hui et en mettant un accent particulier sur la place même accordée à la jeunesse dans notre société aujourd’hui. Cette jeunesse là que l’on présente comme étant le fer de lance de la nation et qui pourtant de part les perceptions n’est pas au centre des préoccupations réelles c’est-à-dire des actions concrètes palpables qui sont menées afin de la canaliser afin qu’elle soit plus responsable et pense que l’avenir du Cameroun repose entre ses mains.

Propos recueillis par Christelle Otto

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